Dark Horse est le cinquième opus des aventures de Walter – Walt pour les intimes – Longmire, shérif d’un petit comté du Wyoming, après Little Bird, Le Camp des morts, Enfants de poussière etL’Indien blanc (qui l’avait entraîné loin de son territoire et jusque chez les Yankees, à Philadelphie).
Craig Johnson précise : « L’origine de l’expression dark horse réside dans l’histoire d’un éleveur du XIXe siècle ; il arrivait dans une ville inconnue et il prétendait que sa monture était un cheval de bât ordinaire, alors qu’en vérité c’était un étalon noir extrêmement rapide. Il faisait participer son cheval à une course et, lorsqu’il l’emportait (à la grande surprise des habitants), il empochait l’argent du prix, ainsi que bon nombre de paris, et repartait à la recherche d’une communauté tout aussi crédule. »
Il loge dans un motel improbable, l’Absalom Bar (« Là où le trottoir s’arrête, les sensations fortes commencent »). On y passe, sur le juke-box, de la « country moderne surdimensionnée » qui, comme le dit Walt, « ne parvenait pas à se décider ce qu’elle voulait être quand elle serait grande et qu’elle serait installée à Branson ».
Ancien Marine au Vietnam, Walt va passer – mais de justesse – entre les balles. Mais il en faut d’autres pour émouvoir un vieux de le vieille comme lui.
Branson dans le Missouri compte plusieurs Honky Tonk et salles de spectacles qui sont tenues par des anciens chanteurs de Country Music.