Quand on vous dit que Stan Martin, dont le quatrième album, Distilled Influences sorti en 2012 , est originaire de Boston, vous vous dites: « De Boston ? Ah, bon… Ils font de la country dans cet état nordiste»
Et ce n’est pas un hasard si le label qui a produit Distilled Influencess’appelle Twangtone Records. Le twang, c’est cet « accent » qui fait que vous êtes country. Le twang de Stan Martin, c’est duhardcore. Et il est de ce fait le premier artiste véritablement country sorti de Nouvelle-Angleterre.
Stan Martin a, certes, grandi à Boston. Mais il a été nourri de ce qu’écoutait sa mère. A savoir du Johnny Cash et du Merle Haggard. Difficile de trouver mieux. Et, pour que les choses soient bien claires, on trouve parmi ses musicos, outre Marc Hickox (basse), Ducky Carlisle (drums, percussion), Michelle Martin (harmony vocals), un certain Scott Joss. Qui fut lefiddler de Merle Haggard.
Dans The Boston Globe, Steve Morse écrit : « Stan Martin est un héros country non encore célébré dont la touche honky tonk devrait accrocher les oreilles de Dwight Yoakam, de Merle Haggard, et de tous ceux qui aiment la musique qui déménage. Depuis ses débuts avec The Merles, Stan a cultivé sa passion, chantant et faisant du picking avec un talent qui devrait pousser Nashville à frapper à sa porte. » Ce qui serait encore mieux (mais, ça, un journaliste de Boston n’est pas obligé de le savoir), ce serait que ce soit Austin qui frappe à sa porte.
Sur la pochette de Distilled Influences, on distingue des 33 T de George Jones, Buck Owens, Johnny Cash, Lefty Frizzel, les Outlaws (Kris Kristofferson, Willie Nelson, Waylon Jennings, Johnny Cash), Tammy Wynette, etc.
Tant que Stan nous distillera de telles influences, on est preneur !