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Jambalaya est un mot d'origine Séminole qui peuplait la Louisiane, il a été repris par les déportés d'origine françaises d'Acadie.
C'est un plat à base de porc et de riz très épicé auquel on peut ajouter des gambas ou des huitres.
Si on substitue au porc de la viande de boeuf , il devient le Me-o-my-o jambalaya.
Le grand Hank Williams a fait un disc qui s'appelle "Jambalaya on the Bayou".
Voici la chanson éponyme:
Si quelqu’un devait sortir la première biographie en français de Johnny Cash, ce devait être Alain Sanders. Eh bien, c’est chose faite ! Cela s’appelle « Les couleurs de l’homme en noir », publié dans l’excellente collection Go West aux éditions Atelier Fol’Fer.
Au fait, savez vous pourquoi ce surnom et qu’il fût toujours vêtu de noir ? Oui ? Non ? Alors ce livre est pour vous, et si
vous croyez peut être déjà bien connaître l’homme et l’artiste à travers ses chansons, les articles de presse spécialisée ou encore l’excellent film Walk The Line de James Mangold avec Joachim Phoenix dans le rôle de Johnny Cash et Reese Whiterspoon dans celui de June Carter (au sujet du film, je me souviens d’une conversation avec Alain qui me disait : « Oui, c’est un bon film, mais il y a quand même quelques erreurs...»
En janvier 1863, le fameux navire de la marine confédérée Alabama jetait l’ancre au large de la République dominicaine. Son capitaine, Ralph Semmes, gagnait la terre ferme et demandait aussitôt à voir, à l’Estancia Esmeralda, Jane et William Cazneau, un couple d’aventuriers favorables à la cause du Sud.
Pendant des mois, grâce à l’entremise des Cazneau, Saint-Domingue demeura la base des opérations de l’Alabama qui s’attaquait aux bateaux de l’Union naviguant dans la mer des Caraïbes. Quand ils étaient coulés, l’Alabama capturait les hommes d’équipage et les transportait à terre.
Le capitaine du navire confédéré, bien informé, savait exactement où et quand il pouvait intercepter les navires nord-américains.
« Nous sommes des frères d’armes, tous natifs du même sol / Luttant pour nos terres gagnées au prix d’un honnête labeur / Et quand nos droits ont été menacés, un cri s’est répandu sur tout le pays / Hurrah pour le Bonnie Blue Flag, le drapeau à l’étoile solitaire.
« Hurrah ! / Hurrah ! Pour les droits du Sud, hurrah ! Hurrah pour le Bonnie Blue Flag à l’étoile solitaire.
« Aussi longtemps que l’Union a été fidèle à ses principes / Comme des amis, des frères, des parents, nous avons été / Mais aujourd’hui que la trahison nordiste veut nous priver de nos droits / Nous hissons le Bonnie Blue Flag à l’étoile solitaire.
« C’est la courageuse Caroline du Sud qui noblement s’est rebellée / Et puis vint l’Alabama qui la prit par la main / Et puis, très vite, le Mississippi, la Géorgie, la Floride / Tous hissèrent très haut le Bonnie Blue Flag à l’étoile solitaire.
« Nous, hommes de valeur, nous nous rassemblons autour de la bannière du droit / Le Texas et la belle Louisiane nous ont rejoints au combat / Davis, notre vénéré président, et Stephens sont des hommes d’Etat / Tous rassemblés autour du Bonnie Blue Flag à l’étoile solitaire.
« Et voilà la brave Virginie, Etat de l’Old Dominion / Dans la jeune Confédération elle nous a enfin rejointS / Poussés par son exemple, d’autres Etats se préparent à lever haut le Bonnie Blue Flag à l’étoile solitaire.
« Voilà notre Confédération où nous sommes forts et braves / Comme les patriotes d’hier, nous nous battons pour sauver notre héritage / Et plutôt que d’accepter la honte, nous préférerions mourir / Alors hurrah pour le Bonnie Blue Flag à l’étoile solitaire.
« Hurrah, garçons, hurrah, poussez des cris joyeux / Pour l’Arkansas et la Caroline du Nord qui ont quitté l’Union / Et un hurrah formidable encore pour le Tennessee / L’Etoile solitaire du Bonnie Blue Flag a été multipliée par onze ! »
Au pays des légendes portées par le vent, il n’y a plus de place pour les pieds-tendres, les foies jaunes et les gommeux venus de l’Est. L’époque est rude et les hommes, les hommes de l’Ouest, le sont plus encore. Avec une âpreté d’autant plus forte que l’histoire du Wild West leur échappe et qu’ils ne peuvent s’accrocher désormais qu’aux légendes. Souvent portées par des vents qui soufflent en rafales.
Mais, depuis L’Homme qui tua Liberty Valance, on sait que lorsque la légende est plus belle que l’histoire, c’est la légende qu’il faut
raconter. Alors, ami qui passe, prends le temps de t’asseoir et d’écouter l’histoire du pays des légendes…
Ancien cavalier, journaliste – notamment pour des revues spécialisées – et peintre en art Western depuis 1976, IAC a exposé dans toute la France et à Atlanta, ayant forgé une clientèle auprès des armuriers, tireurs, cavaliers et autres amateurs. Il travaille principalement l’aquarelle et collectionne les affiches de westerns et tout ce qui touche à l’Ouest américain