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Une écoeurante odeur d'hydrocarbure flotte au-dessus du bayou Teche, comme sur toute la région de Lafayette. Au large du golfe du mexique, l'explosion de la plate-forme BP Deepwater Horizon vient de provoquer la pire marée noir qu'ait connu le pays.
Parti à la recherche d'une jeune chanteuse de cajun music, le sheriff adjoint de New Iberia, Dave Robicheaux, se retrouve vite confronté à de bizarres représentant de l'industrie pétrolière.
À l'image des dernières chansons de Johnny Cash, l'oeuvre de James Lee semble s'obsurcir roman après roman pour en devenir plus sublime encore.
Créole Belle raconte le naufrage d'un paradis perdu celui de la Louisiane sur le point d'être englouti.
Armand de La Rouërie L’"autre héros" des Deux Nations, Armand de La Rouërie a été un des héros de l’indépendance américaine (il est arrivé au secours des Insurgents trois mois avant La Fayette). Il a été, via l’Association bretonne fondée avec le comte de Noyan, l’inspirateur de la chouannerie. Il n’en reste pas moins méconnu, pour ne pas dire inconnu.
En France. On nous dira : "Peut-être. Mais il a sa statue à Fougères." Ce à quoi nous répondons : "Certes. Mais elle a largement été payée par les Américains…" Car si La Rouërie n’est connu chez que par quelques happy few, il est très célèbre aux Etats-Unis.
Au point qu’un jour, un de nos amis de Virginie, nous a dit : – Quand les troupes américaines sont arrivées en France en 1917, ce n’est pas La Fayette, nous voici ! qu’il fallait dire, mais La Rouërie, nous voilà ! Une chanson vendéenne disait naguère : "Le roi va ramener les fleurs de lys." Plus modestement, nous avons voulu, après quelques autres et avec quelques autres, faire (re)vivre la mémoire d’un homme hors du commun. Si nous avions un cinéma français digne de ce nom, il y a longtemps que deux ou trois films lui auraient été consacrés. Ses aventures, tant en Amérique qu’en France, auraient pu inspirer des cinéastes en quête de belles histoires.
Mais ne pêchons pas contre l’Espérance… La Rouërie a suscité des fidélités indéfectibles. Celle du major Schaffner, son lieutenant en Amérique, venu se battre – et mourir – à ses côtés en France. Thérèse de Moëlien, sa cousine intrépide, guillotinée à Paris. Monsieur et Madame de La Guyomarais, eux aussi guillotinés pour l’avoir caché. Et dix, vingt, trente autres encore.
Dark Horse est le cinquième opus des aventures de Walter – Walt pour les intimes – Longmire, shérif d’un petit comté du Wyoming, après Little Bird, Le Camp des morts, Enfants de poussière etL’Indien blanc (qui l’avait entraîné loin de son territoire et jusque chez les Yankees, à Philadelphie).
Craig Johnson précise : « L’origine de l’expression dark horse réside dans l’histoire d’un éleveur du XIXe siècle ; il arrivait dans une ville inconnue et il prétendait que sa monture était un cheval de bât ordinaire, alors qu’en vérité c’était un étalon noir extrêmement rapide. Il faisait participer son cheval à une course et, lorsqu’il l’emportait (à la grande surprise des habitants), il empochait l’argent du prix, ainsi que bon nombre de paris, et repartait à la recherche d’une communauté tout aussi crédule. »
Il loge dans un motel improbable, l’Absalom Bar (« Là où le trottoir s’arrête, les sensations fortes commencent »). On y passe, sur le juke-box, de la « country moderne surdimensionnée » qui, comme le dit Walt, « ne parvenait pas à se décider ce qu’elle voulait être quand elle serait grande et qu’elle serait installée à Branson ».
Ancien Marine au Vietnam, Walt va passer – mais de justesse – entre les balles. Mais il en faut d’autres pour émouvoir un vieux de le vieille comme lui.
Branson dans le Missouri compte plusieurs Honky Tonk et salles de spectacles qui sont tenues par des anciens chanteurs de Country Music.
le 1" Régiment de Dragons U.S. GARNISON : Fort MacCumber, l'ultime bastion isolé, perdu aux confins de l'Arizona et du Nouveau Mexique. TACHE : défendre les pionniers contre les attaques incessantes des Indiens, retranchés au coeur des montagnes et du désert mexicain. Ce n'est pas exactement le chômage. On n'avait vraiment pas besoin de cette nouvelle guerre de Sécession sur les bras... Au sud, les Tontos, les Apaches, les Chiricahuas. - A l'est, l'armée confédérée poursuit son avance. - A l'intérieur même du fort, un nouvel ennemi implacable surgit : la typhoïde ! Il ne manquait qu'une femme pour que le tableau soit complet - le tableau noir, s'entend.
Dreamwest n°27 , le trimestriel septembre/novembre est désormais disponible dans les kiosques pour un numéro exceptionnel.
Le magazine revient sur la conception du nouvel album du crooner Lionel Richie qui revient à ses origines avec Tuskegee. Lionel Richie fan de country Music et membre de la CMA depuis de nombreuses années. Il s’agit d’un album de reprises de ses plus grands tubes dans une orientation 100% country, il a d’ailleurs été épaulé par les plus grands noms de la scène country Nashvilienne à cette occasion
Ce numéro est aussi l’occasion de revenir sur l’événement Dreamwest auHard Rock Café de Nashville, les deux concerts de Steve et Heather au Puckets ouencore le Billboard Summit qui réunit les professionnels de la musique dans un dossier spécial Nashville de 9 pages.
Retrouvez l’interview réalisée par Alain Sanders de Ric Lee, le batteur du groupe mythique Ten YearsAfter qui sera en concert au festival country de Nogent-sur-Oise et le programme du festival
Le dossier de ce numéro est consacré à l’Ohio, un état qui tient une place toute particulière dans l’histoire des Etats-Unis puisqu’il a vu naître 7 présidents américains. Parmi eux, Ulysses S. Grant, qui fut le héros des nordistes lors de la guerre de Sécession. Le monde du spectacle y est aussi représenté avec un portrait du réalisateur Steven Spielberg, le cowboy chantant Roy Rogers, l’acteur/crooner Dean Martin, le groupe de hard rock Guns n’ Roses ou encore David Allan Coe, le rebelle de la country music.
Vous retrouverez aussi les récits d’Alain Sanders sur l’évolution de la guerre de Sécession avec la bataille de Gettysburg, les chroniques de CDS et de livres, le hit avec les coup de cœurs pour les albums US, Australiens et français…, la recette d’Heather,
C’est le moins qu’on puisse dire. D’abord parce que chaque nouveau numéro de Dreamwest est un événement en soi. Mais aussi parce que le magazine sera dans les jours et les semaines à venir un formidable vecteur événementiel, en effet.
A commencer – pour ne donner que cet exemple – le 6 juin prochain au Hard Rock Café de Nashville. Pendant les prestigieux CMT Awards, Dreamwest va animer, dans ce lieu mythique de Music City, un show en direct : Music & Fashion (« Musique et mode »). Un show assuré par une des stars de la country, David Church, où l’on verra notamment Phil Vassar, The Roys, Georgette Jones, Travellin’ Rose, le groupe Monroeville, nos amis Steve & Heather, etc. Un show et un défilé de mode du couturier Manuel (American Designs) dont les bénéfices iront à la I’ll Fly Away Foundation qui œuvre pour transmettre l’héritage musical américain aux enfants des écoles.
La « une » de ce numéro de Dreamwest est consacrée à Kelly Willis qui, avec son mari, Bruce Robison, sera une des têtes d’affiche de la 25e édition du premier festival européen de country, le Country Rendez-Vous de Craponne (27, 28 et 29 juillet) drivé par Georges Carrier. Deux pages sont consacrées au programme de ce festival unique en France et en Europe.
On trouvera aussi le détail des autres festivals de l’été avec une ouverture sur le festival Cognac Blues Passion (du 3 au 8 juillet) où se produiront notamment les Cranberries, Tom Jones, Sting, Hugh Laurie (le fameux « Docteur House »). Belle et bonne occasion de rappeler que le Passeport Dreamwest, que l’on obtient tout simplement en s'abonnant à la revue, permet de bénéficier de tarifs très préférentiels aux plus importants festivals country de l’été.
Il n’y aurait que ça, ce serait déjà énorme ! Mais il y a aussi tout le reste qui fait la richesse de Dreamwest : ses infos, ses anecdotes, ses dossiers (la seconde partie du dossier « Michigan »), ses chroniques de livres et de CD, ses approches historiques (la guerre de sécession comme on ne vous l’a jamais racontée), ses recettes de cuisine américaine, ses « indiscrets », ses coups de cœur, ses coups de chapeau, etc.
A chaque nouveau numéro de Dreamwest, qui est devenu une référence aux Etats-Unis où l’on a toujours une longueur d’avance sur nous, je pousse des « ah ! » et des « oh ! » d’émerveillement tant je me régale à lire une revue de cette qualité – la seule dans son genre – consacrée à notre univers. Ayant un peu de bouteille dans l’édition et le journalisme, je sais en outre ce qu’il faut de travail, de sueur, d’huile de coude – et d’amour – pour arriver à un tel résultat.
Alors ? Alors n’attendez plus – si ce n’est déjà fait – pour vous abonner. Parlez-en autour de vous, parlez-en à vos amis et à vos proches : quand il y a des bonnes nouvelles de cette sorte dans un monde qui part en quenouille, il faut en faire profiter ceux qu’on aime !
Orvon Grover Autry(29 Septembre, 1907 - Octobre 2, 1998), mieux connu comme Gene Autry, était un artiste américain qui a gagné la renommée en tant que cow-boy chantant sur la radio , dans les films , et sur la télévision pendant plus de trois décennies au début des années 1930.
Autry était également propriétaire d'une station de télévision, de plusieurs stations de radio en Californie du Sud, et le Los Angeles / Californie Anges équipe de la Major League Baseball 1961 à 1997.
De 1934 à 1959, Autry est apparu dans 94 films et 91 épisodes de la série télévisée de Gene Autry Show. Au cours des années 1930 et 1940, il incarnait la ligne droite-hero la shoote-honnête, courageux et vrai, et profondément touché les vies de millions d'Américains.
Autry était également l'un des personnages les plus importants de l'histoire de la musique country, considéré comme le deuxième artiste majeur d'influence du développement du genre, après Jimmy Rogers. Ses films de cow-boy chantant étaient le premier véhicule à porter la musique country à un public national. En plus de sa chanson signature, " Back in the Saddle Again ", Autry on se souvient encore de ses chansons de vacances de Noël , " Here Comes Santa Claus ", dont il a écrit,« Frosty the Snowman ", et son plus gros hit," Rudolph le renne au nez rouge ".
Autry est un membre du Country Music Hall of Fame et Nashville Songwriters Hall of Fame , et est la seule personne à être décerné des étoiles dans les cinq catégories sur la Hollywood Walk of Fame , pour le cinéma, la télévision, la musique, la radio, et de vivre performances.
La ville de Gene Autry, Oklahoma a été nommé en son honneur.
Un roman historique qui se passe pendant la guerre de Sécession ? Oui. Et un formidable récit publié originellement en 1956 et dû au prolifique Albert Bonneau, un temps oublié et aujourd’hui redécouvert grâce à la piété filiale de sa fille, Odile. L’histoire, qui a pour cadre le siège de Vicksburg, forteresse sudiste encerclée par les troupes du général nordiste Sherman, a pour figure une femme.
L’une de ces femmes, qu’elles soient nordistes ou sudistes, qui ne ménagèrent ni leur peine, ni leur souffrance, ni même leur vie, pour défendre leurs convictions.
Ajoutons qu’Albert Bonneau, rompant en cela avec les préjugés pro-yankees largement répandus, donne une vision équilibrée de ce conflit – plus de 600 000 morts – où l’on vit le puissant Nord industriel écraser le Sud agricole et pastoral.
Parcourant les Etats-Unis au rythme lent des autocars, le routier légendaire part à la rencontre des hommes et des paysages si disparates qui composent l'Amérique...
De nouveau sur les routes, Guy de Larigaudie s'attaque cette fois-ci à l'Ouest américain, d'une façon peu banale, en autocar,
Salt-Lake City, 1858. Suite à l’arrivée de l’armée fédérale des Etats-Unis dans cette ville pour y contrôler l’expansion des Mormons, un jeune lieutenant nommé Rutledge est logé chez Annabel Lee, jeune veuve irlandaise, vivant pour quelques temps encore dans sa somptueuse villa.
Elle doit en effet se rendre à Saint-Louis sous l’impulsion d’un jésuite français, le Père Philippe d’Exiles qui a fait la promesse à son mari décédé, le colonnel Lee, de veiller sur elle jusqu’à ce qu’elle quitte Salt-Lake City.
Le Père d’Exiles, de peur qu’elle s’éprenne du lieutenant, lequel est par ailleurs déjà fiancé, complote afin que son départ se fasse rapidement, comme il était prévu initialement.
Utilisant ainsi par ruse le Révérend Gwinett à son insu afin de séparer les deux tourtereaux, le Père d’Exiles ne comprendra que bien trop tard que son plan, au dessein certes honorable, se transformera en un piège effroyable pour Annabel et ses proches.
Une machination qui sera d’autant plus efficace de par l’action de Sarah, une mormone nourrissant envers Annabel une haine des plus tenaces.
Madge Curtiss s'étant mis en tête d'épouser William Evans et son père n'acceptant de donner son accord au mariage qu'à condition que le futur gendre fasse un stage dans le ranch de Samuel Butler, le jeune homme quitte l'Iowa pour le Colorado.
C'est l'âpre époque de l'Ouest encore sauvage où brigands et Indiens hostiles guettent les convois de voyageurs. Dans le convoi auquel s'est joint William roule le chariot des Irving,John et Ariéne.
Dès qu'il voit cette dernière, William en tombe amoureux. Pour ne pas la perdre de vue, pour l'aider aussi, avec le secret espoir qu'un, jour - peut-être - elle deviendra libre, if décide les Irving à le suivre au Colorado.
Son insistance obtient de Butler l'autorisation pour ses amis de s'installe au ranch de Catharona. Des chevaux, il y en a par ce0tàines à capturer, mais quel cadre sinistre! La menace qui pèse sur William et ses amis ne vient pourtant ni des fièvres, ni de la nostalgie, ni même des Indiens : Butler, lui aussi, s'est épris d'Ariane et il n'est pas homme à -attendre patiemment le bon vouloir du destin.
Une fois de plus se renouvelle le « miracle Pierre Benoit » - un roman d'aventures qui se lit d'une traite et qui ne s'oublie pas.
Quand il publia, en 1975, ce Journal peau-rouge que nous retrouvons aujourd’hui, Jean Raspail le sous-titra : « Mes libres voyages dans les réserves indiennes des Etats-Unis d’Amérique ». Retenons ce mot : libres. Car ce Journal peau-rouge, qui venait contrebattre l’habituelle littérature indianiste du temps, est d’abord celui d’un homme libre. L’autre mot, c’est réserves. « Libres » et « réserves ». Quasiment un oxymore…
« On est toujours le Peau-Rouge de quelqu’un » aime à dire Jean Raspail qui, toute sa vie, a écrit sur les minorités perdues, les peuples oubliés, voire disparus. C’est donc avec empathie qu’il était allé à la rencontre des Cherokees, des Crows, des Choctaws, des Sioux, des Cheyennes, etc. Sans pour autant, lui qui a écrit La Hache des steppes (où il partait à la recherche des Huns et des autres), déterrer la hache de guerre et charger encore un peu plus le fardeau de l’homme blanc.
L’écrivain sioux Vine Deloria, lassé des indiâneries des bien-pensants, a écrit : « Un guerrier tué au combat peut toujours gagner les Heureux Terrains de Chasse. Mais où se rendra un Indien étendu pour le compte par un anthropologue ? À la bibliothèque ? »
Qui se souvient des Hommes ? a naguère demandé Jean Raspail en mémoire et à la mémoire d’autres « Indiens » totalement disparus, eux. Qui se souvient des Indiens ? Eh bien, Jean Raspail qui, à la différence des anthropologues patentés, sort des sentiers battus. Sans s’embourber pour autant sur la piste des larmes.
pour commander le livre: http://www.atelier-folfer.com/edition/edition4.html
Si quelqu’un devait sortir la première biographie en français de Johnny Cash, ce devait être Alain Sanders. Eh bien, c’est chose faite ! Cela s’appelle « Les couleurs de l’homme en noir », publié dans l’excellente collection Go West aux éditions Atelier Fol’Fer.
Au fait, savez vous pourquoi ce surnom et qu’il fût toujours vêtu de noir ? Oui ? Non ? Alors ce livre est pour vous, et si
vous croyez peut être déjà bien connaître l’homme et l’artiste à travers ses chansons, les articles de presse spécialisée ou encore l’excellent film Walk The Line de James Mangold avec Joachim Phoenix dans le rôle de Johnny Cash et Reese Whiterspoon dans celui de June Carter (au sujet du film, je me souviens d’une conversation avec Alain qui me disait : « Oui, c’est un bon film, mais il y a quand même quelques erreurs...»
En janvier 1863, le fameux navire de la marine confédérée Alabama jetait l’ancre au large de la République dominicaine. Son capitaine, Ralph Semmes, gagnait la terre ferme et demandait aussitôt à voir, à l’Estancia Esmeralda, Jane et William Cazneau, un couple d’aventuriers favorables à la cause du Sud.
Pendant des mois, grâce à l’entremise des Cazneau, Saint-Domingue demeura la base des opérations de l’Alabama qui s’attaquait aux bateaux de l’Union naviguant dans la mer des Caraïbes. Quand ils étaient coulés, l’Alabama capturait les hommes d’équipage et les transportait à terre.
Le capitaine du navire confédéré, bien informé, savait exactement où et quand il pouvait intercepter les navires nord-américains.